Mboa Nkoudou, Thomas Hervé2024-03-182024-03-182014-12-31https://doi.org/10.5281/zenodo.4300658https://africarxiv.ubuntunet.net/handle/1/767https://doi.org/10.60763/africarxiv/722https://doi.org/10.60763/africarxiv/722https://doi.org/10.60763/africarxiv/722Nombre d’auteurs considèrent l’enseignement et l’apprentissage à l’école, comme la transmission et l’acquisition d’une culture. En Afrique, il s’agit de la culture occidentale qui est transmise et acquise au détriment de la culture propre des enseignants et des élèves. Cette hégémonie, qui s’est installée avec la colonisation, est entretenue jusqu’à nos jours par nousmêmes, sujets de l’assimilation culturelle. Cependant, des voix s’élèvent de par le monde, pour réclamer la prise en compte à l’école des cultures locales, ou encore mieux des savoirs endogènes. Dans cet essai, nous verrons qu’en considérant les savoirs endogènes dans l’enseignement des sciences, le Cameroun gagnerait tant aux niveaux économique et éthique, qu’aux niveaux de la santé et du développement durable. A cet effet, pour une prise en compte effective des savoirs endogènes dans le curriculum, nous proposons une stratégie basée sur le principe d’équivalence épistémologique et l’approche Science-Technologie-Société (STS). Laquelle stratégie prend pour exemple la Culturally-Aligning Classroom Science (CACS), qui est un modèle théorique développé par des chercheurs sud-africains.Traditional knowledgecultural studiesEducationLES SAVOIRS ENDOGENES DANS L'ENSEIGNEMENT DES SCIENCES AU CAMEROUN : Enjeux et stratégies d'intégration dans le curriculum