Togo (2019 -2021) : Développement politique et socio-économique [Version étendue et annotée du « BTI 2022 - Togo Country Report »]
dc.contributor.author | Kohnert, Dirk | |
dc.date.accessioned | 2024-03-18T13:09:49Z | |
dc.date.available | 2024-03-18T13:09:49Z | |
dc.date.issued | 2021-01-21 | |
dc.description | Supplemental Materials: https://osf.io/kf6ze/ | |
dc.description.abstract | Le clan Gnassingbé dirige le pays depuis 1967. La revendication d'alternance politique a constitué le principal litige entre le gouvernement et les challengers du régime Gnassingbé tout au long de la période d'enquête. Les premières élections locales depuis plus de 30 ans ont finalement eu lieu le 30 juin 2019 et ont abouti à la victoire du parti au pouvoir. Peu de temps après, en février 2020, le président a remporté également les élections présidentielles contestées. Par cela il a consolidé son pouvoir, aidé par l'armée et les services de sécurité fidèle. Le déclenchement de l'épidémie de Corona au Togo en avril 2020 et la récession économique qui a suivi, ont peut-être contribué à limiter les protestations populaires contre le régime de Gnassingbé. Le bilan du gouvernement en matière de droits humains s'est amélioré, mais reste médiocre. Malgré des améliorations indéniables du cadre et de l'apparence des principales institutions du régime pendant la période à l'examen, la démocratie reste loin d'être achevée. Cependant, la communauté internationale, notamment les pairs africains du Togo, l’UA et la CEDEAO, ont suivi une approche de « laissez-faire» dans l’intérêt de la stabilité régionale et de leurs intérêts nationaux face au Togo. La croissance économique est restée stable à environ 5 % par an (avant Corona). Les investissements publics dans les infrastructures et les augmentations de la productivité agricole, notamment des cultures d'exportation, ont été les principaux moteurs de la croissance économique. Cependant, la croissance reste vulnérable aux chocs externes et au climat, et le développement n'a pas été inclusive. La croissance positive a été éclipsée par l'augmentation des inégalités interpersonnelles et régionales ainsi que par une augmentation de l'extrême pauvreté. En outre, le blanchiment d’argent, les transferts d’argent illégaux et le trafic ont augmenté de façon alarmante. Le climat des affaires s'est néanmoins considérablement amélioré. | |
dc.identifier.doi | https://doi.org/10.31730/osf.io/fcyxr | |
dc.identifier.uri | https://africarxiv.ubuntunet.net/handle/1/857 | |
dc.identifier.uri | https://doi.org/10.60763/africarxiv/810 | |
dc.identifier.uri | https://doi.org/10.60763/africarxiv/810 | |
dc.identifier.uri | https://doi.org/10.60763/africarxiv/810 | |
dc.subject | Togo | |
dc.subject | démocratisation | |
dc.subject | gouvernance | |
dc.subject | États fragiles | |
dc.subject | développement politique et socio-économique | |
dc.subject | coopération au développement | |
dc.subject | UE | |
dc.subject | Afrique de l'Ouest | |
dc.subject | CEDEAO | |
dc.subject | UEMOA | |
dc.title | Togo (2019 -2021) : Développement politique et socio-économique [Version étendue et annotée du « BTI 2022 - Togo Country Report »] |